Prise de référence : quelles sont les bonnes pratiques ?

Prise de référence : quelles sont les bonnes pratiques ?

Les étapes de recrutement des entreprises passent désormais par un procédé nommé la prise de référence. Un candidat qui se présente en entretien fournit des informations que l'employeur est en droit de vérifier.

Ce type de contrôle est efficace pour en apprendre plus sur le futur employé avec un processus bien encadré par la loi du travail.

Qu'est-ce qu'une prise de référence ?

Chaque entreprise a son propre parcours de recrutement. Dans l'ensemble, les démarches sont assez similaires avec un entretien des candidats en présentiel ou à distance. Quand un candidat est reçu pour un futur poste à pourvoir, il va fournir des references cv avec des informations concernant son parcours professionnel.

La prise de référence est donc un moyen pour celui qui recrute de vérifier les dires de son interlocuteur. Pour cela, il contacte l'ancien employeur de la personne qui postule avec deux objectifs en tête :

  1. S'assurer que les renseignements transmis sont réels.
  2. En apprendre davantage sur les compétences du candidat.

L'action est de confirmer certains propos et de s'informer plus en détail sur l'expérience accumulée au sein d'une ou plusieurs missions passées.

Comment prendre des références sur un candidat lors d'un recrutement ?

Même si le contrôle des références professionnelles est de plus en plus fréquent de la part des entreprises, le pourcentage d'actions systématiques s'élève environ à 20 % en prise de référence lors d'un recrutement. Par manque de temps ou d'envie, les employeurs restent parfois sur un échange de confiance avec les candidats qui convoitent le poste, sans pour autant aller plus loin dans leurs investigations.

Il est vrai que le processus est un peu délicat pour le recruteur et parfois même pour l'ex-employeur. Que les postulants et les entreprises se rassurent, car le Code du travail a posé des barrières pour ce type de démarches, avec des obligations à respecter par le service de recrutement.

Il est strictement interdit de s'informer sur le parcours d'un candidat sans son autorisation écrite lors d'une prise de références. En ce sens, le contrôle ne peut avoir lieu si la personne qui pourvoit le poste n'est pas d'accord avec le procédé de vérification de son CV. Il faut savoir également qu'un recruteur ne peut pas poser n'importe quelle question à un ancien employeur : on parle bien ici d'informations sur la vie professionnelle du candidat avec des limites à ne pas franchir.

Quelles questions poser aux références ?

Lorsqu'un candidat donne son accord écrit à une entreprise pour une prise de références, le recruteur doit alors contacter les ex-employeurs cités sur le curriculum vitæ. Il est toujours recommandé de préparer ses questions en avance, pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les antécédents professionnels du postulant :

  • Une prise de référence commence toujours par des vérifications ordinaires sur la durée des contrats et les raisons du départ de l'employé (si celles-ci ne sont pas d'ordre privé).
  • Dans la mesure du possible, essayer d'obtenir des détails sur les missions effectuées (sauf si leur cadre entre dans le domaine de la confidentialité).
  • Se renseigner sur la personnalité de la personne que l'on recrute. Un entretien d'une heure ne permet pas de savoir avec exactitude si le candidat a réellement l'esprit d'équipe ou s'il est capable de supporter la pression des délais par exemple.
  • Essayer de déterminer avec son interlocuteur si la teneur de l'emploi proposé correspond aux atouts professionnels du candidat. On cite notamment la fiabilité à assumer des responsabilités, qui un véritable enjeu pour toute une équipe.

Dans ce processus, l'objectif est de cerner plus en avant le profil du candidat avec un référent qui vous aide à comprendre ses qualités et ses performances au travail.

Comment une entreprise obtient les informations souhaitées en prise de référence ?

Dans le cadre d'une prise de référence recrutement, il est important de s'adresser au bon référent : manager, RH, chef de service. N'oublions pas que ce contrôle a pour but de vérifier les compétences au travail du candidat. Il est donc essentiel de parler avec le bon interlocuteur.

Il faut procéder à des démarches toutes simples comme obtenir le nom de l'entreprise à contacter, un numéro de téléphone, une adresse électronique et le nom de l'interlocuteur. Soyons réalistes, le processus peut demander un peu de patience, car il n'est pas toujours aisé de joindre un référent directement. On évite l'effet 'harcèlement' en sachant que cela n'apportera rien de bon comme résultat.

La prise de références sur un candidat n'est pas une mince affaire pour les employeurs qui recrutent et pour ceux qui ont déjà employé la personne concernée. Quand la mise en relation est effective, il faut être préparé pour l'entretien téléphonique ou physique, pour que l'échange soit efficace et porte ses fruits. La finalité reste de savoir lire entre les lignes avec certaines réponses, mais surtout de cibler un dialogue ouvert et une excellente communication.

Du côté du candidat, il est conseillé d'avoir un comportement rassurant sur cette initiative en lui expliquant que cette mesure de précaution permet d'apprécier ses capacités à occuper le futur emploi proposé.

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